Le ventre plein et las du transport, je regagne la chambre mais se trouvait là Antoine encore endormi, ne voulant pas rester, je ressortis préférant me reposer dans ma voiture. Je débarrasse le vélo et organise ma couche et trouve un paisible moment de dimanche de grisaille où la question était de savoir quand la pluie allait arriver.
En pleine forme et gâté par un temps clément puisque le ciel se chargeait lentement et me laissait présager deux heures de répit. Ce que ma grenouille intérieure vit absolument justement. Je pars donc à vélo en direction du sud-sud-ouest par la boucle du lion déserte et absolument gracieuse de charme et accueillante pour s’emparer des paysages réguliers que je déroulais à tour lent mais obstiné, cueillant les chants d’oiseaux, et parlant intérieurement beaucoup de la nature qui se dévoilait. Une des surprises fut une piste cyclable d’un demi-mètre de large perdue au milieu de la pinède, heureusement pour moi, la piste était déserte mais me laissait curieux de tous les croisements de cyclistes plus ou heureux que la haute saison pouvaient offrir.
Je finissais après déjà une semaine de vacances, de me préparer à trouver la multitude et la contrainte. On m’attendait à 17h30 sur le court pour le briefing et l’évaluation Tennis. La suite de l’emploi du temps continuera à accueillir des rappels au temps universel plusieurs fois par jour assez nouveau pour moi qui habituellement me fiait uniquement aux astres et à mon corps. Nous pouvons ajouter les rassemblements d’individus partageant ces activités et nous le verrons bien plus au fil des échanges.
J’écourtais la boucle du Lion afin de longer le littoral jusqu’à Lacanau afin de contempler la mer et intégrer le lieu avant de rentrer frais et dispo mouillé par les premières gouttes qui arrivaient.