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Dimanche matin arrivée

J’arrivais donc sur place à midi et demi, je me présente à l’accueil, il s’avérera que l’homme qui me reçut était Julien, le responsable. En même temps que moi, s’était garée Lola, en séjour surf pour la semaine. Sa jeunesse, sûrement moins d’une vingtaine d’années me fit quelque peut douter sur la moyenne d’âge de ce genre de centre. Et si j’étais le plus vieux, quel genre de personnes dois-je m’attendre à connaître ici, les questionnements étaient lancinants dans ma tête, la curiosité ouverte tous azimuts. J’étais détendu d’être arrivé en temps et en heure, un repas complet et une chambre de quatre où nous serions trois m’attendaient, il n’y avait plus qu’à profiter. On me donna un nom de bâtiment et de chambre, une carte magnétique qui semblait être la version moderne des colliers à coquillages des Club Meb, ou du moins celle proposée par les Bronzés et un code sur un papier avec des informations que je n’ai pas eu le temps de lire tant le code à une lettre et 5 chiffres m’apparut évident. Rapidement je trouvais un moyen mnémotechnique « Creuse, c’est le département combien ? Et ça fini comme mon département de naissance, je n’ai plus qu’à insérer entre l’impair qui est situé au milieu. » Pas si simple me direz vous mais j’appuie sur un complexe mécanisme de pensée qui permet de rendre la vie si simple, je suis l’homme de complexité simple et non de la simplicité complexe, je vous laissez creuser l’idée. Je vous laisse chercher quant au numéro de cette chambre située en bout d’étage. Un long et étroit couloir menait à la chambre Saint-Martin. Rétrospectivement, j’oserai une pointe d’humour entre les événements de la semaine et les moments vécus et partagés dans cet espace encombré qui comptait deux lits superposés et quatre armoires, un puzzle d’architecte et une promesse de contorsions régulières tant la pièce était exiguë avec les ravages de l’ouragan Irma sur l’île antillaise. Malgré le nombre de mots d’esprit sortis cette semaine, je n’ai pas eu le temps de la placer.

Je serais curieux de savoir combien de stagiaires et quand chacun a fini par mémoriser son code, moi c’est le dimanche 12h45, après l’avoir composé une fois pour rien puisqu’Antoine, mon colocataire était déjà arrivé. Ce deuxième personnage de l’étrange pièce de théâtre que je me propose de vous raconter est au haut en couleur et en anecdotes. Je lui donnerai maintenant un des prix de meilleur second rôle si l’on pouvait pousser la métaphore du spectacle vivant.

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